Bienvenue dans l’aventure de la création de notre gin concept 2025, Spirit of the Creuse. Ce gin n’est pas seulement une boisson, c’est une histoire soigneusement construite, mêlant les traditions de la distillation et l’essence même de la région de la Creuse. Avec une base classique de genièvre, coriandre et cardamome, il se distingue par des notes puissantes de poivre, de pamplemousse et de miel. Après un repos en fûts d’Acacia, il se transforme et dévoile des touches subtiles de vanille et de citronnelle.
Après de nombreux essais et ajustements, nous pensons avoir atteint l’équilibre parfait — mais c’est à vous d’en juger lorsque les 350 bouteilles exclusives du Spirit of the Creuse seront disponibles en 2025.
Entrée de journal : Vendredi 29 novembre – Les étapes finales
Le grand jour est enfin arrivé ! Une journée remplie d'excitation, d'activités et d'un véritable sens du but ici à la Distillerie Le Compas, alors que nous donnons vie à notre gin conceptuel 2025, Spirit of the Creuse.
La matinée a commencé tôt, l'air frais nous insufflant l'énergie nécessaire pour cette journée chargée. La première tâche de la journée était la distillation du deuxième lot—l’élément central du caractère du gin, qui apporte des notes chaudes de poivre et la profondeur terreuse de l’iris et de la racine d’angélique. Comme toujours, le processus de distillation a été mené avec soin et précision, pour extraire chaque nuance de saveur tout en remplissant la pièce d’un arôme envoûtant, un rappel sensoriel de ce qui rend cet art si passionnant.
Pendant que l’alambic opérait sa magie, nous nous sommes concentrés sur une autre étape cruciale : la préparation de l’infusion de miel. Cela peut paraître anodin, mais c’est une étape essentielle pour atteindre l’équilibre et la clarté que nous avions imaginés pour ce gin.
Nous avons commencé par des calculs minutieux. Partant du gin brut à 72 % d’alcool, nous avions prévu de le faire vieillir à 58–59 % dans nos fûts d’acacia, pour finalement le diluer à 44 % pour le produit final. Nos tests ont montré que l’ajout de miel au cours du vieillissement permettait une meilleure intégration des saveurs et un produit final parfaitement clair après filtration, bien mieux que lorsque le miel était ajouté après le vieillissement.
Nous avons opté pour 5 grammes de miel local par litre, en hommage à la richesse naturelle de la Creuse, et nous l'avons soigneusement stérilisé avant de le mélanger avec de l’eau filtrée et déminéralisée. Cette infusion délicate a ensuite été utilisée pour diluer le gin à la force idéale pour le vieillissement en fût.
Une fois la distillation du deuxième lot terminée, le moment de vérité est arrivé. Les deux lots, maintenant équilibrés et mélangés, ont été doucement pompés dans les fûts. Voir le gin s'écouler dans le bois chaleureux et accueillant a été un moment profondément satisfaisant—l’aboutissement d’une vision, d’un savoir-faire et d’une créativité. Ici, il reposera pendant 2 à 3 mois, laissant les saveurs mûrir et s’approfondir pour devenir quelque chose d’exceptionnel.
Cela marque la fin d’un chapitre extraordinaire dans la création de Spirit of the Creuse. Ce gin est bien plus qu’une simple boisson ; c’est une célébration de la région de la Creuse, distillée dans chaque goutte—une invitation à prendre un moment, à savourer et à apprécier.
Nous sommes ravis de lancer officiellement ce gin lors du Limoges Spirit Festival 2025 ! Pour nos soutiens locaux, restez attentifs à nos réseaux sociaux pour un événement de dégustation spécial prévu au début de l’année prochaine.
Merci de nous avoir suivis dans cette aventure. À d’autres créations et découvertes à la Distillerie Le Compas —restez inspirés et prenez le temps de savourer vos moments avec Spirit of the Creuse.
Entrée de journal : Vendredi 27 novembre – Préparation des fûts pour Spirit of the Creuse
Alors qu’un nouveau jour se termine, nous avançons dans ce qui semble être la méthode la plus complexe pour créer un gin ! 😊 Aujourd’hui, nous nous sommes concentrés sur une étape essentielle : la préparation des fûts, une étape clé pour donner vie à notre concept de gin 2025, Spirit of the Creuse.
Pour le vieillissement, nous avons choisi des fûts neufs en acacia. Ce choix, que nous avions déjà partagé dans notre article du 29 octobre, ne se limite pas à l’aromatique. L’acacia apportera des notes subtiles de vanille et de citronnelle à notre gin, mais il est également chargé de symbolisme. Cet arbre est essentiel dans la région de la Creuse, notamment pour nos abeilles locales, dont le miel joue un rôle clé dans l’écosystème et, par ailleurs, dans notre processus de fabrication.
Une petite pause imprévue
Comme dans toute petite entreprise, les imprévus ne manquent jamais ! Ces derniers jours, nous avons été submergés par un grand nombre de commandes passées via notre boutique en ligne, à expédier à travers toute la France. Un problème agréable, certes, mais qui a retardé le démarrage de cette étape cruciale. Maintenant que cette tâche est derrière nous, nous pouvons enfin nous concentrer à nouveau sur l’objectif principal : créer un gin qui vous invite à faire une pause, savourer l’instant, et apprécier le moment présent.
Préparer les fûts en acacia : une étape délicate
La première étape de cette phase était de sélectionner un fût de haute qualité. Pour cela, nous nous sommes tournés vers l’Adour Barrel Company, reconnue pour son savoir-faire durable. Nos fûts sont légèrement toastés pour rehausser les arômes, mais, comme tous les fûts neufs, ils doivent être étanchéifiés avant utilisation.
Pour ce faire, nous remplissons les fûts d’eau et les laissons reposer pendant 48 heures. Cela permet au bois de gonfler et de sceller les éventuelles fissures, garantissant ainsi une étanchéité parfaite. Ici, en Creuse, cette étape nécessite une attention particulière à la météo : avec les températures proches de zéro, nous devons veiller à ce que l’eau ne gèle pas, ce qui pourrait endommager les fûts. Une petite précaution, mais cruciale dans un processus où chaque détail compte.
Une fois cette étape de gonflement terminée, nous vidons l’eau et laissons les fûts sécher à l’air pendant 24 heures. Ils seront alors prêts à accueillir le gin.
Et ensuite ?
Demain, nous nous attellerons à deux tâches importantes. Tout d’abord, nous diluerons le gin fraîchement distillé, en passant de 72 % à 58 % d’alcool, grâce à de l’eau filtrée et une touche de miel – environ 5 grammes par litre – pour apporter une douceur subtile. Ensuite, nous distillerons notre deuxième batch et commencerons à les assembler. Chaque batch a son caractère unique, et leur assemblage sera une nouvelle étape passionnante vers l’équilibre et la complexité aromatique que nous recherchons.
Comme toujours, cette aventure nous rappelle que la création d’un gin ici, en Creuse, reflète parfaitement le paysage : beau, exigeant et gratifiant à la fois. Nous avons hâte de partager le produit fini avec vous.
Merci de suivre notre parcours. Où que vous soyez, nous espérons que vous pourrez prendre un moment, le savourer, et peut-être lever un verre de l’un de nos gins pour le célébrer. Restez à l’écoute pour les prochaines nouvelles !
Journal de bord : Vendredi 23 novembre – Jour de distillation
Le jour tant attendu est enfin arrivé : le premier jour de distillation.
La journée a commencé avec l’air vif d’un matin givré lorsque nous avons ouvert les portes de la distillerie.
Mais l’excitation s’accompagnait d’une pointe d’appréhension. Depuis plusieurs jours, la région était balayée par de forts vents, avec des coupures d’électricité signalées dans les villages voisins. Une inquiétude majeure pour nous, car notre gin conceptuel 2025 est distillé dans un alambic chauffé électriquement. Une panne de courant en pleine distillation pourrait anéantir tout un lot.
Malgré cela, bien emmitouflés dans plusieurs couches de vêtements, avec des tasses de café fumantes et une bonne dose de courage, nous avons mis en route l’alambic.
En attendant à l’extérieur que l’alambic atteigne la bonne température, nous avons pris conscience d’un parallèle intéressant. Les vents tumultueux qui avaient servi à fumer nos baies de genièvre reflétaient parfaitement l’essence de la Creuse : imprévisible, brute, mais profondément inspirante. Cette connexion à la nature est au cœur de notre démarche pour capturer l’âme de la région dans The Spirit of the Creuse.
La distillation de ce gin suit un processus précis et unique, très différent de celui de notre gin primé Four Oceans. Après de nombreux tests, nous avons découvert qu’il était préférable de commencer à une température de 40 °C, en la maintenant pendant deux heures. Cela permet une extraction douce et harmonieuse des huiles essentielles des plantes.
Une fois cette étape terminée, nous augmentons lentement la température pour atteindre 70-75 °C, soit environ 80 % de la puissance maximale de l’alambic. Cette plage est idéale pour libérer les arômes délicats et les huiles essentielles. Enfin, nous poussons l’alambic à sa puissance maximale pour que l’alcool commence à s’évaporer, aux environs de 80 °C.
Puis, le moment tant attendu est arrivé : les premières gouttes de distillat sont apparues.
Une simple dégustation a suffi à confirmer que nous étions sur la bonne voie. Une fumée subtile de bois d’acacia, de puissantes notes de genièvre, et une touche délicate de miel local se sont dévoilées. Succès !
Pendant que la distillation se poursuivait, nous avons commencé à préparer le deuxième lot, en pesant soigneusement un nouvel assemblage de plantes. Le profil aromatique que nous recherchons ne peut être obtenu en une seule distillation. Nous avons donc choisi de réaliser deux lots distincts, chacun avec sa propre personnalité. Ils seront ensuite assemblés avec précision et reposés dans des fûts d’acacia pour créer le produit final.
Après une longue journée, nous avons terminé cette première distillation, obtenant environ 55 litres de ce que nous appelons le « gin brut ». À ce stade, l’alcool est bien trop fort pour être bu ou même mis en fût pour le vieillissement. Il reposera dans des fûts en acier inoxydable pendant deux jours, le temps de se stabiliser. Une fois reposé, nous mesurerons son volume et sa force avant de le diluer à 58 % vol. avec de l’eau enrichie de notre miel local.
Avec cette étape cruciale accomplie dans la création de notre gin conceptuel 2025, il ne restait plus qu’une dernière tâche : nettoyer, encore et encore !
Restez connectés pour la suite, alors que nous préparons les fûts et poursuivons l’élaboration de The Spirit of the Creuse. Si ce récit vous a plu, n’oubliez pas d’aimer et de revenir pour d’autres mises à jour !
Journal de bord : Vendredi 22 novembre De la fumée, du miel et du temps !
La création de notre gin concept 2025 se poursuit, et cette deuxième journée a apporté son lot de défis et de réussites. Ici, dans la Creuse, la nature joue souvent un rôle clé dans notre processus, et aujourd’hui n’a pas fait exception. De forts vents ont balayé la région, compliquant nos plans de production. Mais plutôt que de considérer cela comme un obstacle, nous avons décidé de l’embrasser—c’est tout l’esprit de la Creuse qui s’invite dans chaque étape de notre gin.
Le fumage des baies de genévrier : un test de patience et d’innovation
Le moment fort de la journée fut le fumage des baies de genévrier, une étape cruciale qui ajoute une légère note fumée au gin, en parfaite harmonie avec le vieillissement en fûts d’acacia. Cependant, le vent a rendu le maintien du fumoir particulièrement difficile. Il nous fallait un flux constant de fumée froide d’acacia pour infuser doucement les baies de genévrier séchées avec cet arôme subtil.
Pour aider la fumée à bien adhérer aux baies, nous avons décidé de les enrober d’un voile de miel dilué avec de l’eau distillée. Non seulement cela les rendait
collantes, mais cela ajoutait également une subtile connexion aux notes miellées de la Creuse, un clin d’œil à nos abeilles et à leur rôle vital dans notre écosystème.
Après de nombreuses tentatives, nous avons finalement réussi à faire fonctionner le fumoir. Pendant huit heures, nous avons veillé à ce que les baies soient délicatement imprégnées de la fumée aromatique de l’acacia. Lorsque nous avons ouvert le fumoir, le résultat était tout simplement extraordinaire. L’odeur terreuse et boisée des baies fumées se mêlait parfaitement aux douces notes florales du miel et du bois d’acacia. Quel dommage que nous ne puissions pas partager ce parfum à travers le blog—c’était vraiment magique.
Préparation des botaniques
Avec les baies fumées à la perfection, la prochaine étape consistait à préparer les autres botaniques. Chaque ingrédient a été pesé avec soin, y compris les magnifiques pamplemousses que nous avions séchés la veille. Une fois tous les ingrédients prêts, nous les avons mélangés avec de l’alcool de grain 100 % biologique et transférés dans notre petit alambic pour une macération de 36 heures. Cette étape permet aux saveurs de se mélanger, créant ainsi la base complexe de notre gin.
À venir
La prochaine grande étape est la distillation, prévue pour le samedi 23 novembre. C’est un moment excitant où nous pourrons enfin goûter la première version de ce lot. Chaque étape nous rapproche un peu plus de la capture de l’authentique Spirit of the Creuse dans chaque goutte de ce gin.
Merci de suivre cette aventure avec nous. Restez connectés pour les prochaines mises à jour, et voyons ensemble ce que la nature—et un peu de persévérance—nous réserve.
Journal de Bord : Jeudi 21 novembre Que la magie commence !
Aujourd’hui marque le début de cette aventure passionnante. Nous commençons par une étape essentielle : faire sécher deux variétés de pamplemousse bio. Pourquoi ? Parce que chaque goutte de gin pleine de saveurs repose sur la qualité de ses ingrédients.
Pourquoi sécher nous-mêmes ? Réaliser cette étape en interne nous permet de contrôler le processus, garantissant une conservation maximale des arômes. Tout tourne autour des huiles essentielles — ces précieux éclats d’arômes et de saveurs qui définissent notre gin.
Comment nous choisissons nos fruits : Seuls des pamplemousses parfaitement mûrs et biologiques sont retenus. Leur maturité impacte directement la profondeur des saveurs et des arômes lors de la distillation.
Le timing est crucial : Nous surveillons de près la durée de séchage. Un séchage trop long peut altérer les huiles essentielles, tandis qu’un séchage insuffisant déséquilibre les arômes.
Et voilà pour aujourd’hui (mis à part la tâche interminable du nettoyage — un passage obligé pour tout distillateur).
Demain s’annonce amusant et légèrement fumé. Nous allons préparer nos baies de genièvre avec une touche unique : les fumer pour leur donner une saveur distincte. Restez connectés !
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